Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

I cursini

Grand Format - GALLIMARD - 288 pages - Publication: 13 septembre 2012

Deniger, Alix (Auteur)

Audience
Adulte - Grand Public

Le Pitch

Présentation de l'éditeur "Félix Codaccioni s'installe au volant... La vitre conducteur explose, une, deux, puis trois décharges de chevrotines le déchirent. Douleur fulgurante, sang et lambeaux de chair qui éclaboussent le cuir... Une silhouette noire se recule légèrement. Une autre s'avance à droite, une Kalach crache une longue rafale qui hache l'habitacle. Un troisième homme s'approche, un Beretta 92 à la main. Il tire encore deux coups dans le visage déjà fracassé. Les tueurs s'éloignent tranquillement, indifférents aux fenêtres qui s'entrouvrent. Les témoins parleront de combinaisons, de cagoules, d'une Mercedes noire..." Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Peut-être est-ce pour cela que le sujet du terrorisme en Corse et du combat, par nature secret, des clandestins n'a que rarement été traité dans le roman policier, peu désireux d'écorner le mythe bâti par ses acteurs. Au-delà des accusations de dérive mafieuse et de barbouzeries que se renvoient flics et cagoulés, I cursini, premier roman d'Alix Deniger, nous présente sans concession les acteurs de la tragi-comédie qui se joue dans l'île depuis trente-cinq ans. Extrait Extrait du prologue Il s'appuie sur la rambarde du balcon, bras tendus. La poitrine et les épaules sont larges, les biceps épais. Il passe une main dans ses cheveux très courts, à peine plus longs que sa barbe poivre et sel de quelques jours. Il est seulement vêtu d'un jean qu'il n'a pas pris la peine de boutonner. La boucle de sa ceinture cliquette contre sa cuisse. L'air frais le fait frissonner, mais il a perdu sa chemise dans la bagarre. Un oiseau chante dans les arbousiers accrochés à la colline où est adossé l'immeuble pompeux, vue sur le golfe et les îles Sanguinaires. Le soleil levant, derrière les montagnes, là-bas dans la plaine orientale, donne une couleur métallique aux eaux de la Méditerranée. L'homme respire profondément comme pour aspirer un peu de la sérénité de l'instant. Il allume une cigarette, fume lentement, perdu dans ses pensées. Il a mal dormi, ou plutôt peu dormi. Ce n'est pas son lit, pas sa chambre. À peine éveillé, son esprit s'est mis à tourner comme un tambour de machine à laver, mélangeant doutes et emmerdements. Ses muscles sont douloureux et courbatus. Quelques années plus tôt, il n'aurait rien senti. Derrière lui, dans la chambre, un bruit de draps froissés. Vingt-sept ans de perfection fuselée et dorée viennent de se retourner. Un petit batéllu de pesca glisse vers les Sanguinaires en quête de quelques kilos de poissons réservés à ses clients paillotiers. Le diesel poussif trouble à peine le silence bâti des tout petits bruits de cette fin de nuit. Il ne se lasse pas du spectacle qui lui fait oublier le loyer hors de prix. Quand il était môme, le seul horizon de la chambre qu'il partageait avec ses frères, c'était le mur de la prison, de l'autre côté de la rue. Il éteint soigneusement son mégot et le jette pardessus la rambarde en évitant le toit de son Q7 garé juste en dessous du balcon. Il hésite, aimerait se rallonger et la regarder dormir, caresser les longs cheveux noirs, la réveiller et lui refaire l'amour malgré son sexe douloureux. Elle l'a épuisé, insatiable et soumise à la fois. Son odeur est encore partout sur lui. Il n'aime pas se laver après, pas tout de suite en tout cas, il attend le tout dernier moment, avant de retourner chez lui. Il va devoir rentrer, s'il part trop tard, le risque est grand de croiser une connaissance, un voisin, une langue de pute. Préserver l'honneur de sa femme à défaut de son amour, sauver les apparences, trente ans de vie commune, enfants, galères et parloirs partagés. Elle saurait et ne pourrait plus faire semblant de croire à ces nuits de poker. Il sourit, amer, les cartes l'ennuient. Des heures à regarder des mecs essayer de lui mentir, à lui, Félix Codaccioni ! Pour lui piquer le blé qu'il s'échine à gagner. Bluffer, prétendre. La seule vérité, c'est la façon dont tu te comportes le jour où tu vois l'oeil noir
Détails du livre
Auteur

I cursini

Grand Format - GALLIMARD - 288 pages - Publication: 13 septembre 2012

Deniger, Alix (Auteur)

État
 
16,90 € - 88 %
Prix réduit1,99 € Prix normal

Livraison

Livré entre : 8 octobre - 11 octobre
Livraison gratuite (FR et BE) à partir de 20 €

Retour GRATUIT sous 14 jours.


Paiement sécurisé

Achat engagé

Produit collecté et traité en France.

818 g de CO2eq en moins par rapport au neuf.

Le Pitch

Présentation de l'éditeur "Félix Codaccioni s'installe au volant... La vitre conducteur explose, une, deux, puis trois décharges de chevrotines le déchirent. Douleur fulgurante, sang et lambeaux de chair qui éclaboussent le cuir... Une silhouette noire se recule légèrement. Une autre s'avance à droite, une Kalach crache une longue rafale qui hache l'habitacle. Un troisième homme s'approche, un Beretta 92 à la main. Il tire encore deux coups dans le visage déjà fracassé. Les tueurs s'éloignent tranquillement, indifférents aux fenêtres qui s'entrouvrent. Les témoins parleront de combinaisons, de cagoules, d'une Mercedes noire..." Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Peut-être est-ce pour cela que le sujet du terrorisme en Corse et du combat, par nature secret, des clandestins n'a que rarement été traité dans le roman policier, peu désireux d'écorner le mythe bâti par ses acteurs. Au-delà des accusations de dérive mafieuse et de barbouzeries que se renvoient flics et cagoulés, I cursini, premier roman d'Alix Deniger, nous présente sans concession les acteurs de la tragi-comédie qui se joue dans l'île depuis trente-cinq ans. Extrait Extrait du prologue Il s'appuie sur la rambarde du balcon, bras tendus. La poitrine et les épaules sont larges, les biceps épais. Il passe une main dans ses cheveux très courts, à peine plus longs que sa barbe poivre et sel de quelques jours. Il est seulement vêtu d'un jean qu'il n'a pas pris la peine de boutonner. La boucle de sa ceinture cliquette contre sa cuisse. L'air frais le fait frissonner, mais il a perdu sa chemise dans la bagarre. Un oiseau chante dans les arbousiers accrochés à la colline où est adossé l'immeuble pompeux, vue sur le golfe et les îles Sanguinaires. Le soleil levant, derrière les montagnes, là-bas dans la plaine orientale, donne une couleur métallique aux eaux de la Méditerranée. L'homme respire profondément comme pour aspirer un peu de la sérénité de l'instant. Il allume une cigarette, fume lentement, perdu dans ses pensées. Il a mal dormi, ou plutôt peu dormi. Ce n'est pas son lit, pas sa chambre. À peine éveillé, son esprit s'est mis à tourner comme un tambour de machine à laver, mélangeant doutes et emmerdements. Ses muscles sont douloureux et courbatus. Quelques années plus tôt, il n'aurait rien senti. Derrière lui, dans la chambre, un bruit de draps froissés. Vingt-sept ans de perfection fuselée et dorée viennent de se retourner. Un petit batéllu de pesca glisse vers les Sanguinaires en quête de quelques kilos de poissons réservés à ses clients paillotiers. Le diesel poussif trouble à peine le silence bâti des tout petits bruits de cette fin de nuit. Il ne se lasse pas du spectacle qui lui fait oublier le loyer hors de prix. Quand il était môme, le seul horizon de la chambre qu'il partageait avec ses frères, c'était le mur de la prison, de l'autre côté de la rue. Il éteint soigneusement son mégot et le jette pardessus la rambarde en évitant le toit de son Q7 garé juste en dessous du balcon. Il hésite, aimerait se rallonger et la regarder dormir, caresser les longs cheveux noirs, la réveiller et lui refaire l'amour malgré son sexe douloureux. Elle l'a épuisé, insatiable et soumise à la fois. Son odeur est encore partout sur lui. Il n'aime pas se laver après, pas tout de suite en tout cas, il attend le tout dernier moment, avant de retourner chez lui. Il va devoir rentrer, s'il part trop tard, le risque est grand de croiser une connaissance, un voisin, une langue de pute. Préserver l'honneur de sa femme à défaut de son amour, sauver les apparences, trente ans de vie commune, enfants, galères et parloirs partagés. Elle saurait et ne pourrait plus faire semblant de croire à ces nuits de poker. Il sourit, amer, les cartes l'ennuient. Des heures à regarder des mecs essayer de lui mentir, à lui, Félix Codaccioni ! Pour lui piquer le blé qu'il s'échine à gagner. Bluffer, prétendre. La seule vérité, c'est la façon dont tu te comportes le jour où tu vois l'oeil noir
Détails du livre
Auteur

Vous pouvez également aimer

Récemment consultés