Fiche technique
- Titre : Cuisiner mieux en jetant moins
- Auteur : Casali, Lisa
- Langue : Français
- Format : Broché
- Nombre de pages : 244
- Genre : Cuisine, gastronomie
- Date de publication : 15-05-2013
- Édition : Larousse
- Poids : 0.5849937830276655 kg
- Dimensions : 15.4 x 2.5 x 22.5 cm
- ISBN-10 : 2035890462
- ISBN-13 : 9782035890467
Résumé
issu d’une famille de boulangers, est aujourd’hui à la tête d’une centaine de boulangeries, tant en France qu’à l’étranger, tout en revendiquant sa volonté de rester avant tout artisan. Ses pains au levain naturel remportent un large succès et trouvent leur place même sur les tables des restaurants étoilés.ExtraitFAIRE PREUVE DE CRÉATIVITÉ POUR RÉDUIRE LE GASPILLAGE par Maurizio Pallante Le 31 décembre 2007, l'un des plus importants quotidiens italiens (par délicatesse, je ne citerai ni le nom du journal ni celui de l'auteur) publia un article qui commençait ainsi : «Un symbole d'opulence : d'ici à demain, les Italiens auront consommé sept mille tonnes de saucisson à cuire et de pieds de porc (accompagnés de quatre mille cinq cents tonnes de lentilles) [...]. Et un symbole de son contraire : au cours des derniers jours écoulés, 75 % des familles ont remis sur la table une proportion importante de restes de Noël parce que, par les temps qui courent, il est impensable de jeter. [...] La seconde donnée, laquelle semble un peu exagérée, provient de la Codacons, qui précise que les restes continueront à être mangés dans les jours à venir et que seule une portion réduite finira dans la poubelle. S'agit-il donc de se serrer la ceinture ?» La quantité d'aliments achetés à Noël pour les repas festifs permettrait, en temps ordinaire, de se nourrir pendant une semaine. Est-ce que la preuve que l'on se serre la ceinture résiderait dans le fait que, au lieu de jeter les restes, 75 % des familles les mangent dans les jours qui suivent ? «Les restes sont un luxe que nous ne pouvons nous permettre», titrait, il y a un an, un autre quotidien plus populaire encore. Si, l'espace de quelques instants, on parvient à faire abstraction du dégoût moral qui nous envahit - en pensant aux 20 % de l'humanité qui ne mangent pas à leur faim, aux cent millions d'êtres humains qui meurent de faim chaque année (donnée de la FAO), à la surexploitation que subissent les terres agricoles, aux poisons qui sont épandus pour augmenter les rendements, aux consommations d'eau et d'énergie nécessaires pour produire, conserver, transporter et commercialiser une nourriture dont un tiers est jeté -, il s'agit alors de répondre aux questions suivantes : comment expliquer l'existence de tels gaspillages ? à quoi servent-ils ? qui en profite ? On comprend d'emblée que, s'il est nécessaire de maintenir la demande à un niveau élevé, c'est de peur de faire baisser le PIB". Un système économique fondé sur la croissance ne peut faire autrement. Et pour que cette folie soit rendue acceptable aux yeux des consommateurs, le gaspillage doit être présenté comme un symbole d'opulence, comme un luxe, afin que l'on ne saisisse pas que, en réalité, il s'agit du symptôme d'une société malade, qui ne conçoit plus la terre comme sacrée, mais comme un réservoir dont on peut prélever des quantités toujours plus importantes de ressources qui seront transformées, et très rapidement, en déchets. Si l'on parvient à éliminer le gaspillage alimentaire, le PIB des pays industrialisés diminuerait de 3 %, suscitant une panique généralisée. Dans l'alimentation, l'utilisation des parties des légumes et des fruits qui sont généralement jetées, comme Lisa Casali nous l'enseigne depuis de nombreuses années sur son blog et dans cet ouvrage, réduirait encore le PIB. Pour la plupart des légumes et des fruits, plus de 40 % du produit (en poids) finit à la poubelle. Une grande partie de ce qui est jeté possède une valeur nutritive et peut faire l'objet de préparations délicieuses. Quelles pourraient en être les conséquences négatives ? De fait, on réduirait la partie putrescible des déchets et on économiserait sur les courses. Seraient-ce des inconvénients ? Ne s'agit-il pas de paroles de bon sens particulièrement utiles en une période de crise qui ne permet plus à de nombreuses familles de boucler leurs fins de mois ? (...)
À propos de l'auteur
Casali, Lisa
Italienne
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