Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

Petites chroniques du français comme on l'aime

Relié - LAROUSSE - 352 pages - Publication: 24 octobre 2012

Audience
Adulte - Grand Public

Le Pitch

Présentation de l'éditeur 300 fiches et 10 dossiers thématiques où Bernard Cerquiglini nous conte la langue française, son histoire et sa petite histoire. Sur le mode de la confidence et du clin d’œil complice, il nous fait part de ses bizarreries, de ses particularités, etc. À l’instar, de Raymond Queneau, il sait bien « que le français est la langue qu’un français parle à un autre français, mais pas celle qu’un grammairien parle à un grammairien. ». Il n’est donc point question d’être ici docte et pontifiant, mais de satisfaire la curiosité de lecteurs prêts à partir à la découverte des trésors de culture qui se logent dans les anfractuosités verbales de notre langue. Extrait Un libre traité d'amour profane L'amour de la langue est en France la chose du monde la mieux partagée. Les raisons en sont historiques. L'intérêt que l'État, qu'il fût royal, impérial ou républicain, a porté à la langue, à da langue, est une constante. La lente adéquation du français à un État centralisateur s'est doublée d'un travail remarquable de correction grammaticale : il a fixé la syntaxe, précisé le lexique, énoncé des normes. Peu de langues sont aussi protégées, régies, décrites (manuels et dictionnaires) ; peu d'entre elles ont une telle fonction identitaire. Institution éminente, la langue a fait des Français un peuple de grammairiens... Et de dévots. Par un déplacement du sacré, la langue semble avoir pris rang de religion d'État. Cette croyance monothéiste, servie par un clergé dévoué (les puristes), dispose d'un rituel (les concours de dictée) ; elle est pourvue d'une doctrine sévère (le bon usage, dont le mystère est sacré) et d'objets de vénération (la pureté de la langue française, sa clarté singulière, sa rigueur). C'est une religion du Livre : le Petit Larousse, parole lexicographique révélée, jouit d'un pieux respect. Toucher au dogme, par suite, est un péril. La moindre réforme orthographique, quelque justifiée quelle soit par l'histoire de la graphie, préparée par les plus éminents spécialistes et approuvée par l'Académie française, comme en décembre 1990, suscite une tempête médiatique. La féminisation des noms de métiers, conforme à l'histoire de la langue, à la morphologie et répondant à des aspirations légitimes, lança les censeurs contre un usage déjà quasi général, déclenchant la querelle de 1999. On en vient à penser que la langue est en France une affaire Dreyfus permanente. Pourtant le français se porte bien ; il n'a jamais été autant parlé ni écrit ; l'attachement que ses locuteurs lui témoignent est profond. Il serait temps de se déprendre d'un amour sacré et d'un respect aussi paralysant qu'ombrageux. Les propos que l'on va lire aspirent à rationaliser la foi, en la fondant sur un savoir positif, principalement historique. Nous évoquerons l'histoire interne de la langue (par exemple l'évolution phonétique, qui explique bien des faits morphologiques) ; on verra combien le français s'est transformé en douze siècles : ce qui invitera à ne pas céder aux sirènes du purisme, cette forme supérieure de la nostalgie qui défend la langue contre elle-même. Nous traiterons également d'histoire externe, examinant par exemple la genèse, la rationalité et l'impact réel des prescriptions grammaticales : nous rappellerons, ce faisant, que s il importe de respecter les normes, «contrat social» du langage, les idolâtrer est inopportun. Vulgarisation, donc, sans vulgarité ni pédantisme. Nous avons adopté la disposition classique de 1 aimable entretien, qui entend instruire en plaisant, et s'adresse au plus grand nombre. Car chacun est concerné par la langue, dans son rapport intime au sens, dans sa relation à autrui. Il convient donc de renier à tout vent un savoir linguistique qui éclaire et rassure, qui fonde et réunit. Cette attitude assez républicaine et laïque ne devrait pas déplaire aux mânes de Pierre Larousse et de ses successeurs. Bernard Cerquiglini Biographie de l'auteur Bernard Cerquiglini est un lingui
Détails du livre
Auteur

Petites chroniques du français comme on l'aime

Relié - LAROUSSE - 352 pages - Publication: 24 octobre 2012

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Le Pitch

Présentation de l'éditeur 300 fiches et 10 dossiers thématiques où Bernard Cerquiglini nous conte la langue française, son histoire et sa petite histoire. Sur le mode de la confidence et du clin d’œil complice, il nous fait part de ses bizarreries, de ses particularités, etc. À l’instar, de Raymond Queneau, il sait bien « que le français est la langue qu’un français parle à un autre français, mais pas celle qu’un grammairien parle à un grammairien. ». Il n’est donc point question d’être ici docte et pontifiant, mais de satisfaire la curiosité de lecteurs prêts à partir à la découverte des trésors de culture qui se logent dans les anfractuosités verbales de notre langue. Extrait Un libre traité d'amour profane L'amour de la langue est en France la chose du monde la mieux partagée. Les raisons en sont historiques. L'intérêt que l'État, qu'il fût royal, impérial ou républicain, a porté à la langue, à da langue, est une constante. La lente adéquation du français à un État centralisateur s'est doublée d'un travail remarquable de correction grammaticale : il a fixé la syntaxe, précisé le lexique, énoncé des normes. Peu de langues sont aussi protégées, régies, décrites (manuels et dictionnaires) ; peu d'entre elles ont une telle fonction identitaire. Institution éminente, la langue a fait des Français un peuple de grammairiens... Et de dévots. Par un déplacement du sacré, la langue semble avoir pris rang de religion d'État. Cette croyance monothéiste, servie par un clergé dévoué (les puristes), dispose d'un rituel (les concours de dictée) ; elle est pourvue d'une doctrine sévère (le bon usage, dont le mystère est sacré) et d'objets de vénération (la pureté de la langue française, sa clarté singulière, sa rigueur). C'est une religion du Livre : le Petit Larousse, parole lexicographique révélée, jouit d'un pieux respect. Toucher au dogme, par suite, est un péril. La moindre réforme orthographique, quelque justifiée quelle soit par l'histoire de la graphie, préparée par les plus éminents spécialistes et approuvée par l'Académie française, comme en décembre 1990, suscite une tempête médiatique. La féminisation des noms de métiers, conforme à l'histoire de la langue, à la morphologie et répondant à des aspirations légitimes, lança les censeurs contre un usage déjà quasi général, déclenchant la querelle de 1999. On en vient à penser que la langue est en France une affaire Dreyfus permanente. Pourtant le français se porte bien ; il n'a jamais été autant parlé ni écrit ; l'attachement que ses locuteurs lui témoignent est profond. Il serait temps de se déprendre d'un amour sacré et d'un respect aussi paralysant qu'ombrageux. Les propos que l'on va lire aspirent à rationaliser la foi, en la fondant sur un savoir positif, principalement historique. Nous évoquerons l'histoire interne de la langue (par exemple l'évolution phonétique, qui explique bien des faits morphologiques) ; on verra combien le français s'est transformé en douze siècles : ce qui invitera à ne pas céder aux sirènes du purisme, cette forme supérieure de la nostalgie qui défend la langue contre elle-même. Nous traiterons également d'histoire externe, examinant par exemple la genèse, la rationalité et l'impact réel des prescriptions grammaticales : nous rappellerons, ce faisant, que s il importe de respecter les normes, «contrat social» du langage, les idolâtrer est inopportun. Vulgarisation, donc, sans vulgarité ni pédantisme. Nous avons adopté la disposition classique de 1 aimable entretien, qui entend instruire en plaisant, et s'adresse au plus grand nombre. Car chacun est concerné par la langue, dans son rapport intime au sens, dans sa relation à autrui. Il convient donc de renier à tout vent un savoir linguistique qui éclaire et rassure, qui fonde et réunit. Cette attitude assez républicaine et laïque ne devrait pas déplaire aux mânes de Pierre Larousse et de ses successeurs. Bernard Cerquiglini Biographie de l'auteur Bernard Cerquiglini est un lingui
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