Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

Rouge de Paris (1789-1794)

Broché - Seuil - 624 pages - Publication: 25 avril 2013

Audience
Adulte - Grand Public

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Octobre 1789. Durement éprouvée par la fuite de sa riche et princière clientèle, la manufacture de Sèvres est saisie par la fièvre patriotique qui s'est emparée de Paris et gagne la France entière. La jeune Adèle Masson, qui s'est fait une spécialité de la peinture d'oiseaux sur porcelaine, s'emploie à trouver les moyens de sauver la fabrique qui, de royale, va bien vite devenir nationale. Elle peut compter sur son père, Anselme Masson, paralysé mais dont l'intelligence est demeurée intacte. Mais sur qui d'autre s'appuyer pour parvenir à ce but ? Sur Marie-Antoinette, encore influente, et que le parrain d'Adèle, Blanchot, ira visiter jusque dans sa prison du Temple ? Sur Mirabeau, le trublion, que son accord secret avec le roi a rendu immensément riche ? Sur Roland, ministre de Louis XVI, administrateur scrupuleux ? Sur Danton, enfin, ce jouisseur effréné qui semble vouloir oublier la Terreur pour ne plus songer qu'à l'amour et à la beauté ? Ce roman, le troisième et dernier d'une saga sur la porcelaine inaugurée par Bleu de Sèvres et poursuivie avec Jaune de Naples, nous convie à une traversée de la Révolution jusqu'à la chute de Robespierre. Ainsi sera bouclée la ronde de ceux qui, de la marquise de Pompadour aux plus sanguinaires des sans-culottes, ont été fascinés par l'éclat de l'or blanc, le kaolin, ce fruit miraculeux des richesses de la nature et du génie des hommes. Jean-Paul Desprat est historien et romancier. Il est l'auteur d'ouvrages sur Henri IV, Mme de Maintenon et Mirabeau, et de romans, dont Bleu de Sèvres (Seuil, 2006) et Jaune de Naples (Seuil, 2010). Extrait «Se casser la jambe un si beau jour !» Lorsque le masque impassible du pouvoir est fixé dans le bronze, il ne s'anime plus qu'à la lueur des feux d'artifice offerts au peuple ou des incendies allumés par la foule dans ses moments de colère. Le bronze sied à la majesté ; il la divinise et la rend inaccessible. A pied, l'homme statufié en impose ; à cheval, il écrase son monde. Il en était ainsi depuis 1763, à Paris, de la représentation de Louis XV en selle, érigée, alors que son modèle vivait encore, à l'extrémité du jardin des Tuileries. Sur son piédestal, vêtu à la romaine, coiffé d'un catogan, couronné de lauriers, le plus beau des monarques qui ait jamais régné en France paraissait se disposer à pénétrer majestueusement dans l'allée centrale qui menait au palais parisien des rois, depuis longtemps abandonné de ses maîtres. Le cheval, repliant sa jambe droite, encensant du col, avait la nervosité et la légèreté d'un Pégase qui, cette fois, aurait touché terre et aurait perdu ses ailes à l'instant où son sabot frappait le sol. Le cavalier, montrant du doigt la ville, semblait protecteur, comme Henri IV atteignant les faubourgs d'une cité après les souffrances d'un long siège, ou impérieux comme César venu la mettre au pas. En ce soir du 6 octobre 1789, le cavalier de bronze caracolait au-dessus d'une houle compacte de crânes et de couvre-chefs. Les hommes étaient en force, la plupart tête nue, hirsutes, au sortir d'une rude journée de labeur, les cheveux collés par la sueur ; quelques-uns étaient en perruque, d'autres, des jeunes gens à la mode, portaient le cheveu au naturel, coupé court, à la Titus, ou peigné et rassemblé dans un catogan noué d'un noeud de velours. Quant aux femmes, presque toutes portaient un bonnet blanc qui dissimulait un chignon ou des nattes. Les plus jeunes avaient laissé couler sur leurs épaules leurs longues chevelures constellées de fleurs d'automne, d'autres encore, plus enjouées, arboraient fièrement d'imposantes tignasses qui, à force d'avoir été étirées ou crêpées par les dents raides des peignes de fer, ressemblaient aux ballons ascendants de MM. de Montgolfier. Ces Parisiennes, jeunes ou vieilles, étaient vêtues de robes fluides, sans corps, et certaines portaient sur leurs épaules, signe le plus visible et le plus gai des temps nouveaux, des châles de couleurs vives, de
Détails du livre
Auteur

Rouge de Paris (1789-1794)

Broché - Seuil - 624 pages - Publication: 25 avril 2013

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Le Pitch

Présentation de l'éditeur Octobre 1789. Durement éprouvée par la fuite de sa riche et princière clientèle, la manufacture de Sèvres est saisie par la fièvre patriotique qui s'est emparée de Paris et gagne la France entière. La jeune Adèle Masson, qui s'est fait une spécialité de la peinture d'oiseaux sur porcelaine, s'emploie à trouver les moyens de sauver la fabrique qui, de royale, va bien vite devenir nationale. Elle peut compter sur son père, Anselme Masson, paralysé mais dont l'intelligence est demeurée intacte. Mais sur qui d'autre s'appuyer pour parvenir à ce but ? Sur Marie-Antoinette, encore influente, et que le parrain d'Adèle, Blanchot, ira visiter jusque dans sa prison du Temple ? Sur Mirabeau, le trublion, que son accord secret avec le roi a rendu immensément riche ? Sur Roland, ministre de Louis XVI, administrateur scrupuleux ? Sur Danton, enfin, ce jouisseur effréné qui semble vouloir oublier la Terreur pour ne plus songer qu'à l'amour et à la beauté ? Ce roman, le troisième et dernier d'une saga sur la porcelaine inaugurée par Bleu de Sèvres et poursuivie avec Jaune de Naples, nous convie à une traversée de la Révolution jusqu'à la chute de Robespierre. Ainsi sera bouclée la ronde de ceux qui, de la marquise de Pompadour aux plus sanguinaires des sans-culottes, ont été fascinés par l'éclat de l'or blanc, le kaolin, ce fruit miraculeux des richesses de la nature et du génie des hommes. Jean-Paul Desprat est historien et romancier. Il est l'auteur d'ouvrages sur Henri IV, Mme de Maintenon et Mirabeau, et de romans, dont Bleu de Sèvres (Seuil, 2006) et Jaune de Naples (Seuil, 2010). Extrait «Se casser la jambe un si beau jour !» Lorsque le masque impassible du pouvoir est fixé dans le bronze, il ne s'anime plus qu'à la lueur des feux d'artifice offerts au peuple ou des incendies allumés par la foule dans ses moments de colère. Le bronze sied à la majesté ; il la divinise et la rend inaccessible. A pied, l'homme statufié en impose ; à cheval, il écrase son monde. Il en était ainsi depuis 1763, à Paris, de la représentation de Louis XV en selle, érigée, alors que son modèle vivait encore, à l'extrémité du jardin des Tuileries. Sur son piédestal, vêtu à la romaine, coiffé d'un catogan, couronné de lauriers, le plus beau des monarques qui ait jamais régné en France paraissait se disposer à pénétrer majestueusement dans l'allée centrale qui menait au palais parisien des rois, depuis longtemps abandonné de ses maîtres. Le cheval, repliant sa jambe droite, encensant du col, avait la nervosité et la légèreté d'un Pégase qui, cette fois, aurait touché terre et aurait perdu ses ailes à l'instant où son sabot frappait le sol. Le cavalier, montrant du doigt la ville, semblait protecteur, comme Henri IV atteignant les faubourgs d'une cité après les souffrances d'un long siège, ou impérieux comme César venu la mettre au pas. En ce soir du 6 octobre 1789, le cavalier de bronze caracolait au-dessus d'une houle compacte de crânes et de couvre-chefs. Les hommes étaient en force, la plupart tête nue, hirsutes, au sortir d'une rude journée de labeur, les cheveux collés par la sueur ; quelques-uns étaient en perruque, d'autres, des jeunes gens à la mode, portaient le cheveu au naturel, coupé court, à la Titus, ou peigné et rassemblé dans un catogan noué d'un noeud de velours. Quant aux femmes, presque toutes portaient un bonnet blanc qui dissimulait un chignon ou des nattes. Les plus jeunes avaient laissé couler sur leurs épaules leurs longues chevelures constellées de fleurs d'automne, d'autres encore, plus enjouées, arboraient fièrement d'imposantes tignasses qui, à force d'avoir été étirées ou crêpées par les dents raides des peignes de fer, ressemblaient aux ballons ascendants de MM. de Montgolfier. Ces Parisiennes, jeunes ou vieilles, étaient vêtues de robes fluides, sans corps, et certaines portaient sur leurs épaules, signe le plus visible et le plus gai des temps nouveaux, des châles de couleurs vives, de
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