Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

Nid d'hommes

Grand Format - Seuil - 534 pages - Publication: 28 août 2002

Lu Wenfu (Auteur)

Audience
Adulte - Grand Public

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Au début des années quarante, Xu Dawei, un jeune lettré hérite d'une demeure traditionnelle à Suzhou, "la Venise chinoise" située non loin de Shanghaï. Imprégné des idéaux socialistes, Xu Dawei introduit, avec l'aide de son cousin - et narrateur de l'histoire -, un groupe d'étudiants dans la maison aux jardins émaillés de collines et de roches artificielles, de pavillons et de stèles. Autour de la demeure se cristallise la tourmente révolutionnaire chinoise. Au début des années soixante, la grande propriété, devenue en partie manufacture, en partie squat prolétarien, se bidonvillise... A mi-chemin entre roman et autobiographie, Lu Wenfu retrace, avec humour et amertume, l'histoire des intellectuels dans les turbulences inouïes de l'aventure maoïste. Xu Dawei et sa bande des sept incarnent l'esprit de la Chine nouvelle, de ses élites progressistes, trahies aussi bien par les nationalistes que par les communistes, cent fois rééduquées et parfois survivantes et témoins. De cette œuvre, imprégnée par la poésie des romans classiques chinois, émanent la tendresse et la fidélité émouvante que Lu Wenfu éprouve toujours pour ses personnages et leurs idéaux de jeunesse. Extrait Après que Xu Dawei avait été déclaré droitier, on l’avait condamné à transférer sa carte de résidence à son lieu d’origine, et aux travaux forcés sous surveillance. Or son lieu d’origine était le Jardin de la famille Xu ; c’était un peu une farce car, à l’époque, on était envoyé à la campagne pour y être rééduqué par le travail, personne n’avait jamais été transféré de la campagne vers la ville. On ne sait qui lui avait donné ce coup de pouce et l’avait réexpédié en ville tout en envoyant quelqu’un pour rester en contact avec lui. Lin Awu avait donné son accord sans hésiter : «Aucun problème, nous l’acceptons et garantissons que nous surveillerons sa rééducation par le travail manuel, afin qu’il fasse peau neuve. » C’est ainsi qu’avec les siens il avait quitté ce petit village de montagne sur les bords du lac Taihu pour revenir à Suzhou. À l’époque, c’était un exploit extraordinaire car, en ville, il y avait toutes sortes d’approvisionnements planifiés, et même dans les moments les plus difficiles, on n’y mourait pas de faim. [...] Au départ, Xu Dawei fut employé comme homme à tout faire, il gravit tous les échelons jusqu’au neuvième grade, en passant par les postes de tourneur, d’ajusteur. Il faut expliquer cette qualification sans quoi on ne peut comprendre l’humour qui lui est sous-jacent et qui est directement lié au contexte de l’époque, ceci étant vrai d’ailleurs pour de nombreuses autres expressions. En ce temps-là, il y avait huit échelons qui classaient les ouvriers selon leur niveau technique. Les mauvais éléments de la société avaient été divisés en neuf catégories, à savoir : les propriétaires fonciers, les paysans riches, les contre-révolutionnaires, les mauvais éléments, les droitiers, les traîtres, les espions, les gens du parti engagés sur la voie du capitalisme, les intellectuels. Ces derniers, placés tout à la fin, avaient la plus mauvaise réputation, on les avait appelés les «vieux neuvièmes puants». Toutefois, quand ils furent nombreux à être envoyés travailler à la base dans les usines, comme ils apprenaient très vite les techniques, ils se retrouvèrent au-dessus du lot. Aussi, par boutade, de «vieux neuvièmes puants» ils furent baptisés : «les ouvriers de la neuvième catégorie», un peu au-dessus de ceux de la huitième. Si les dictionnaires ne font pas entrer cette rubrique dans leurs colonnes, dans quelques dizaines d’années, personne ne comprendra plus ce qu’elle signifie, ni l’humour complexe qui lui est sous-jacent. Un mot de l'auteur Lu Wenfu, né en 1928 près de Suzhou, dans le Jiangsu, est célèbre en Chine depuis les années cinquante. Plusieurs fois soumis à la critique et envoyé en rééducation à la campagne en 1965, il se remet à écrire à partir de 1978, publiant de nombreux rom
Détails du livre
Auteur

Nid d'hommes

Grand Format - Seuil - 534 pages - Publication: 28 août 2002

Lu Wenfu (Auteur)

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Le Pitch

Présentation de l'éditeur Au début des années quarante, Xu Dawei, un jeune lettré hérite d'une demeure traditionnelle à Suzhou, "la Venise chinoise" située non loin de Shanghaï. Imprégné des idéaux socialistes, Xu Dawei introduit, avec l'aide de son cousin - et narrateur de l'histoire -, un groupe d'étudiants dans la maison aux jardins émaillés de collines et de roches artificielles, de pavillons et de stèles. Autour de la demeure se cristallise la tourmente révolutionnaire chinoise. Au début des années soixante, la grande propriété, devenue en partie manufacture, en partie squat prolétarien, se bidonvillise... A mi-chemin entre roman et autobiographie, Lu Wenfu retrace, avec humour et amertume, l'histoire des intellectuels dans les turbulences inouïes de l'aventure maoïste. Xu Dawei et sa bande des sept incarnent l'esprit de la Chine nouvelle, de ses élites progressistes, trahies aussi bien par les nationalistes que par les communistes, cent fois rééduquées et parfois survivantes et témoins. De cette œuvre, imprégnée par la poésie des romans classiques chinois, émanent la tendresse et la fidélité émouvante que Lu Wenfu éprouve toujours pour ses personnages et leurs idéaux de jeunesse. Extrait Après que Xu Dawei avait été déclaré droitier, on l’avait condamné à transférer sa carte de résidence à son lieu d’origine, et aux travaux forcés sous surveillance. Or son lieu d’origine était le Jardin de la famille Xu ; c’était un peu une farce car, à l’époque, on était envoyé à la campagne pour y être rééduqué par le travail, personne n’avait jamais été transféré de la campagne vers la ville. On ne sait qui lui avait donné ce coup de pouce et l’avait réexpédié en ville tout en envoyant quelqu’un pour rester en contact avec lui. Lin Awu avait donné son accord sans hésiter : «Aucun problème, nous l’acceptons et garantissons que nous surveillerons sa rééducation par le travail manuel, afin qu’il fasse peau neuve. » C’est ainsi qu’avec les siens il avait quitté ce petit village de montagne sur les bords du lac Taihu pour revenir à Suzhou. À l’époque, c’était un exploit extraordinaire car, en ville, il y avait toutes sortes d’approvisionnements planifiés, et même dans les moments les plus difficiles, on n’y mourait pas de faim. [...] Au départ, Xu Dawei fut employé comme homme à tout faire, il gravit tous les échelons jusqu’au neuvième grade, en passant par les postes de tourneur, d’ajusteur. Il faut expliquer cette qualification sans quoi on ne peut comprendre l’humour qui lui est sous-jacent et qui est directement lié au contexte de l’époque, ceci étant vrai d’ailleurs pour de nombreuses autres expressions. En ce temps-là, il y avait huit échelons qui classaient les ouvriers selon leur niveau technique. Les mauvais éléments de la société avaient été divisés en neuf catégories, à savoir : les propriétaires fonciers, les paysans riches, les contre-révolutionnaires, les mauvais éléments, les droitiers, les traîtres, les espions, les gens du parti engagés sur la voie du capitalisme, les intellectuels. Ces derniers, placés tout à la fin, avaient la plus mauvaise réputation, on les avait appelés les «vieux neuvièmes puants». Toutefois, quand ils furent nombreux à être envoyés travailler à la base dans les usines, comme ils apprenaient très vite les techniques, ils se retrouvèrent au-dessus du lot. Aussi, par boutade, de «vieux neuvièmes puants» ils furent baptisés : «les ouvriers de la neuvième catégorie», un peu au-dessus de ceux de la huitième. Si les dictionnaires ne font pas entrer cette rubrique dans leurs colonnes, dans quelques dizaines d’années, personne ne comprendra plus ce qu’elle signifie, ni l’humour complexe qui lui est sous-jacent. Un mot de l'auteur Lu Wenfu, né en 1928 près de Suzhou, dans le Jiangsu, est célèbre en Chine depuis les années cinquante. Plusieurs fois soumis à la critique et envoyé en rééducation à la campagne en 1965, il se remet à écrire à partir de 1978, publiant de nombreux rom
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