Résumé
Depuis la Renaissance, le problème des rapports entre science et religion a marqué la culture occidentale. L'abjuration forcée de Galilée, tout récemment regrettée par le pape, les féroces affrontements autour de Darwin, la résurgence du créationnisme aux Etats-Unis et la tentation embarrassée de récupérer la cosmologie du big bang à des fins apologétiques marquent assez la permanence de ce débat et son actualité. Déjà au XVIIIe siècle, Alexander Pope, dans une célèbre épigramme, avait ironiquement commenté la difficulté de réconcilier une vision théologique traditionnelle et les nouvelles découvertes scientifiques : " La Nature et ses lois gisaient cachées dans les ténèbres. Dieu dit " Que Newton soit " et tout s'illumina. " Plus tôt encore, Galilée avait insisté sur la séparation des buts poursuivis par la science et la religion, arguant que, si la première peut nous dire comment est le ciel, seule la seconde peut nous enseigner comment y aller. Le grand paléontologue Stephen J. Gould, plus que tout autre scientifique de notre époque, a dû affronter ces problèmes. Il reprend l'idée d'une sage distinction entre ces deux grandes institutions de l'esprit humain, et affirme la nécessité d'un principe de " non-empiètement des magistères " (NOMA) entre science et religion. A cet essai bref et pénétrant, la préface du philosophe Dominique Lecourt apporte un précieux éclairage.Amazon.frDepuis la condamnation au bûcher de Giordano Bruno et l'assignation à résidence de Galilée, les rapports entre science et religion ne font plus guère d'étincelles, sinon à l'occasion de quelques best-sellers prétendant élucider définitivement les liens entre Dieu et la science. Ce petit livre du paléontologue américain S.J. Gould a d'autres buts. S'il prône une sage séparation des genres entre le scientifique et le religieux, il s'attaque surtout au fléau qui touche plusieurs états américains : le créationnisme, qui enseigne comme une vérité scientifique la doctrine selon laquelle l'homme a bénéficié d'une création particulière, à l'heure où la théorie de l'évolution issue des travaux de Darwin s'impose comme une des théories scientifiques contemporaines majeures. Peut-on à ce point se voiler la face ? A-t-on surtout le droit de cacher ainsi la vérité à de jeunes esprits ? Gould, anticréationniste convaincu, est intraitable et intarissable sur ce point : la religion n'a rien à faire dans un cours sur l'origine de l'homme.--Arthur HennessyQuatrième de couvertureDepuis la Renaissance, le problème des rapports entre science et religion a marqué la culture occidentale. L'abjuration forcée de Galilée tout récemment regrettée par le Pape, les féroces affrontements autour de Darwin et la résurgence du créationnisme aux Etats-Unis, la tentation embarrassée de récupérer la cosmologie du big bang à des fins apologétiques, marquent assez la permanence de ce débat et son actualité.Déjà au dix-huitième siècle, Alexander Pope, dans une célèbre épigramme, avait ironiquement commenté la difficulté de réconcilier une vision théologique traditionnelle et les nouvelles découvertes scientifiques : " La Nature et ses lois gisaient cachées dans les ténèbres. Dieu dit : "Que Newton soit", et tout s'illumina. "Plus tôt encore, Galilée avait insisté sur la séparation des buts poursuivis par la science et la religion, arguant que si la première peut nous dire comment est le ciel, seule la seconde peut nous enseigner, comment y aller.Le grand paléontologue Stephen J. Gould, plus que tout autre scientifique de notre époque, a dû affronter ces problèmes. Il reprend l'idée d'une sage distinction entre ces deux grandes institutions de l'esprit humain, et affirme la nécessité d'un principe de " non-empiètement des magistères " (noma) entre science et religion. A cet essai bref et pénétrant, la préface du philosophe Dominique Lecourt apporte un précieux éclairage.
Quatrième de couverture
Depuis la Renaissance, le problème des rapports entre science et religion a marqué la culture occidentale. L'abjuration forcée de Galilée tout récemment regrettée par le Pape, les féroces affrontements autour de Darwin et la résurgence du créationnisme aux Etats-Unis, la tentation embarrassée de récupérer la cosmologie du big bang à des fins apologétiques, marquent assez la permanence de ce débat et son actualité.Déjà au dix-huitième siècle, Alexander Pope, dans une célèbre épigramme, avait ironiquement commenté la difficulté de réconcilier une vision théologique traditionnelle et les nouvelles découvertes scientifiques : " La Nature et ses lois gisaient cachées dans les ténèbres. Dieu dit : "Que Newton soit", et tout s'illumina. "Plus tôt encore, Galilée avait insisté sur la séparation des buts poursuivis par la science et la religion, arguant que si la première peut nous dire comment est le ciel, seule la seconde peut nous enseigner, comment y aller.Le grand paléontologue Stephen J. Gould, plus que tout autre scientifique de notre époque, a dû affronter ces problèmes. Il reprend l'idée d'une sage distinction entre ces deux grandes institutions de l'esprit humain, et affirme la nécessité d'un principe de " non-empiètement des magistères " (noma) entre science et religion. A cet essai bref et pénétrant, la préface du philosophe Dominique Lecourt apporte un précieux éclairage.Biographie de l'auteurStephen Jay Gould, professeur à l'université Harvard,
À propos de l'auteur
Gould, Stephen Jay
Stephen Jay Gould, professeur à l'université Harvard,
Fiche technique
- Titre : Et Dieu dit : " Que Darwin soit ! "
- Auteur : Gould, Stephen Jay
- Langue : Français
- Format : Broché
- Nombre de pages : 208
- Genre : Histoire des sciences
- Date de publication : 05-05-2000
- Édition : Seuil
- Poids : 0.275 kg
- Dimensions : 13.999972 x 1.5999968000000002 x 20.499959 cm
- ISBN-10 : 2020381982
- ISBN-13 : 9782020381987
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