Résumé
Cette synthèse traite du patrimoine tel qu'on se le représente dans tous les pays occidentaux.L'auteur mène de front une histoire du musée et une étude de la notion de patrimoine, depuis l'apparition de l'idée de collection raisonnée au siècle des Lumières, jusqu'aux politiques de la mémoire aujourd'hui conduites par les États.I Naissance du musée. 1 - Des collections au musée. 2 - De la tradition antiquaire à l'archéologie nationale. 3 - L'invention patrimoniale de la Révolution.II Le musée des nations et des peuples (XIXe siècle). 4 - Les musées au XIXe siècle. 5 - La France au XIXe siècle. 6 - L'invention du monument historique.III Le patrimoine, nouvel enjeu. 7 - De la patrie-patrimoine à sa contestation (1914-1970). 8 - La modernisation des musées. 9 - Un nouveau patrimoine.Quatrième de couvertureLe XIXe siècle a forgé une conception nouvelle de l'art et de l'histoire ; celle-ci se substitue à l'esprit de curiosité et au goût du sublime qui guidaient, sous l'Ancien Régime, la lecture du passé. Partout en Europe, établissements spécialisés, lois et règlements concourent à éveiller un sentiment national, qui aboutit, à la veille de 1914, à confondre patrimoine et patrie.La notion de patrimoine élaborée au cours du XXe siècle fait des pratiques culturelles un mode d'éducation aux valeurs collectives. Guerres mondiales et affrontements sectaires révèlent combien détruire la culture de l'adversaire, notamment les traces de son passé, est un enjeu décisif. Des organisations internationales inédites entendent garantir une préservation élargie des uvres et des héritages, parfois à l'encontre des intérêts d'un tourisme ou d'un marché de l'art globalisés. Aujourd'hui, derrière les rites largement partagés de la visite au musée ou de la fréquentation des monuments, l'impératif de conserver et de transmettre s'impose à chacun : au nom de principes savants et culturels désormais mondiaux mais, plus sûrement, pour s'approprier et faire reconnaître des « causes patrimoniales », qui sont autant de foyers de sociabilité et de projets de développement local. L'auteur démontre comment le jeu des normes et des pratiques a dessiné au cours des trois derniers siècles les figures du vénérable, mobilisant à chaque fois des identités ou des traditions plus ou moins reconstruites. La reconnaissance immédiate et sensible que suscite la vue de « son » patrimoine est le fruit d'une longue histoire, celle de l'institution de la culture, entre mémoire et territoire.
Quatrième de couverture
Le XIXe siècle a forgé une conception nouvelle de l'art et de l'histoire ; celle-ci se substitue à l'esprit de curiosité et au goût du sublime qui guidaient, sous l'Ancien Régime, la lecture du passé. Partout en Europe, établissements spécialisés, lois et règlements concourent à éveiller un sentiment national, qui aboutit, à la veille de 1914, à confondre patrimoine et patrie.La notion de patrimoine élaborée au cours du XXe siècle fait des pratiques culturelles un mode d'éducation aux valeurs collectives. Guerres mondiales et affrontements sectaires révèlent combien détruire la culture de l'adversaire, notamment les traces de son passé, est un enjeu décisif. Des organisations internationales inédites entendent garantir une préservation élargie des uvres et des héritages, parfois à l'encontre des intérêts d'un tourisme ou d'un marché de l'art globalisés. Aujourd'hui, derrière les rites largement partagés de la visite au musée ou de la fréquentation des monuments, l'impératif de conserver et de transmettre s'impose à chacun : au nom de principes savants et culturels désormais mondiaux mais, plus sûrement, pour s'approprier et faire reconnaître des « causes patrimoniales », qui sont autant de foyers de sociabilité et de projets de développement local. L'auteur démontre comment le jeu des normes et des pratiques a dessiné au cours des trois derniers siècles les figures du vénérable, mobilisant à chaque fois des identités ou des traditions plus ou moins reconstruites. La reconnaissance immédiate et sensible que suscite la vue de « son » patrimoine est le fruit d'une longue histoire, celle de l'institution de la culture, entre mémoire et territoire.Biographie de l'auteurDominique Poulot, professeur à Paris I-Panthéon Sorbonne et à l'école du Louvre, se consacre à l'histoire de la culture et de ses institutions; il a organisé diverses enquêtes collectives sur le patrimoine européen aujourd'hui. Il a notamment publié Surveiller et s'instruire (Voltaire Foundation, 1996) ; Musée, Nation, Patrimoine (Gallimard, 1997) et Les Lumières (PUF, 2000).
À propos de l'auteur
Poulot, Dominique
Dominique Poulot, professeur à Paris I-Panthéon Sorbonne et à l'école du Louvre, se consacre à l'histoire de la culture et de ses institutions; il a organisé diverses enquêtes collectives sur le patrimoine européen aujourd'hui. Il a notamment publié Surveiller et s'instruire (Voltaire Foundation, 1996) ; Musée, Nation, Patrimoine (Gallimard, 1997) et Les Lumières (PUF, 2000).
Fiche technique
- Titre : Patrimoine et musées : L'institution de la culture
- Auteur : Poulot, Dominique
- Langue : Français
- Format : Broché
- Nombre de pages : 223
- Genre : Ouvrage de référence
- Date de publication : 17-10-2001
- Édition : Hachette Education
- Poids : 0.295 kg
- Dimensions : 14.999999984699999 x 1.49999999847 x 20.99999997858 cm
- ISBN-10 : 2011451833
- ISBN-13 : 9782011451835
Informations supplémentaires
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