Résumé
De Mahomet à l'invasion ottomane dans les années 1480, les rapports entre les orthodoxes et les musulmans, installés entre la guerre et la paix. En s'appuyant sur des textes fondamentaux et souvent méconnus (chroniques, vies de saints, papyrus), l'ouvrage présente une analyse de l'histoire politique orientale, mais aussi de la vie religieuse et culturelle, et de l'évolution des mentalités.Les musulmans: un ennemi religieux ou politique? Des conquérants comme les autres? Les vaincus jugent les vainqueurs. La fausse religion. L'image byzantine de l'empire musulman. Byzance et l'islam. Les frères ennemis.Byzance, l'Islam et l'irruption de l'Occident. La communauté orientale. Le choc de la croisade. Un temps de doute (XIIe - XIIIe siècle). Long apprentissage d'une cohabitation.La restauration impériale, obstacle au rapprochement religieux. Un combat contre les Turcs ou pour l'orthodoxie? De la religion à la politique: se soumettre ou se démettre. 1453: fin ou renouveau?Quatrième de couvertureEn 634, les musulmans débordent les frontières de la Chrétienté. Celle-ci forme encore un ensemble unitaire incarné par l'Empire romain d'Orient, que nous nommons Byzance. Son souverain, lieutenant de Dieu, prétend à l'universalité politique et religieuse héritée de Constantin. Pourtant, les divisions chrétiennes sont bien réelles : des «hérésies» dominent les provinces orientales, tandis que l'Occident chrétien s'est fractionné en royaumes «barbares» que Constantinople, la Nouvelle Rome, a vainement tenté de plier à son obédience.L'attaque musulmane, que l'Empire interprète comme une offensive contre tous les chrétiens, aurait pu les inciter à s'unir. Mais les musulmans, malgré eux, exacerbent plutôt les divisions chrétiennes : en libérant les communautés «hérétiques» du Levant d'une tutelle impériale oppressive, ils les sauvent probablement, malgré les nombreuses conversions qui les affectent ensuite. Deux siècles de confrontation guerrière apprendront à Byzance que l'entente avec le voisin musulman est possible; et elle se révèlera indispensable quand l'Occident, que l'Islam en expansion n'avait guère atteint qu'en péninsule Ibérique, s'ébranle pour délivrer les Lieux saints, bousculant ses frères grecs au passage, avant d'aller détruire leur empire en 1204. Ainsi les musulmans ont-ils contribué à l'éloignement toujours accentué des diverses communautés chrétiennes. Puis ils deviennent, avec les Ottomans, le seul recours d'une Orthodoxie menacée par un danger qu'elle ressent comme beaucoup plus grave : la perte de son identité au sein d'une Chrétienté unique, mais dominée par l'Église romaine.
Quatrième de couverture
En 634, les musulmans débordent les frontières de la Chrétienté. Celle-ci forme encore un ensemble unitaire incarné par l'Empire romain d'Orient, que nous nommons Byzance. Son souverain, lieutenant de Dieu, prétend à l'universalité politique et religieuse héritée de Constantin. Pourtant, les divisions chrétiennes sont bien réelles : des «hérésies» dominent les provinces orientales, tandis que l'Occident chrétien s'est fractionné en royaumes «barbares» que Constantinople, la Nouvelle Rome, a vainement tenté de plier à son obédience.L'attaque musulmane, que l'Empire interprète comme une offensive contre tous les chrétiens, aurait pu les inciter à s'unir. Mais les musulmans, malgré eux, exacerbent plutôt les divisions chrétiennes : en libérant les communautés «hérétiques» du Levant d'une tutelle impériale oppressive, ils les sauvent probablement, malgré les nombreuses conversions qui les affectent ensuite. Deux siècles de confrontation guerrière apprendront à Byzance que l'entente avec le voisin musulman est possible; et elle se révèlera indispensable quand l'Occident, que l'Islam en expansion n'avait guère atteint qu'en péninsule Ibérique, s'ébranle pour délivrer les Lieux saints, bousculant ses frères grecs au passage, avant d'aller détruire leur empire en 1204. Ainsi les musulmans ont-ils contribué à l'éloignement toujours accentué des diverses communautés chrétiennes. Puis ils deviennent, avec les Ottomans, le seul recours d'une Orthodoxie menacée par un danger qu'elle ressent comme beaucoup plus grave : la perte de son identité au sein d'une Chrétienté unique, mais dominée par l'Église romaine.Biographie de l'auteurAlain Ducellier, agrégé, docteur d'Etat, est professeur d'histoire du Moyen Age à l'université de Toulouse-Le Mirail. Il a déjà publié aux éditions Armand Colin Byzance et le monde orthodoxe, Les Chemins de l'exil et, en codirection avec M. Balard, Coloniser au Moyen Age.
À propos de l'auteur
Ducellier, Alain
Alain Ducellier, agrégé, docteur d'Etat, est professeur d'histoire du Moyen Age à l'université de Toulouse-Le Mirail. Il a déjà publié aux éditions Armand Colin Byzance et le monde orthodoxe, Les Chemins de l'exil et, en codirection avec M. Balard, Coloniser au Moyen Age.
Fiche technique
- Titre : Chrétiens d'Orient et Islam au Moyen Age, VIIe - XVe siècle
- Auteur : Ducellier, Alain
- Langue : Français
- Format : Broché
- Nombre de pages : 492
- Genre : Histoire générale et thématique
- Date de publication : 02-11-1996
- Édition : Armand Colin
- Poids : 0.815 kg
- Dimensions : 15.999968 x 3.8999922000000002 x 23.999952 cm
- ISBN-10 : 2200014481
- ISBN-13 : 9782200014483
Informations supplémentaires
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